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 (caesar), if this is love, i don't want it

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Lucrezia Gartzes
Lucrezia Gartzes
admin ›› power is power.
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MessageSujet: (caesar), if this is love, i don't want it   (caesar), if this is love, i don't want it Icon_minitimeSam 7 Fév - 17:03

whatever the future brings, you are my light
Don't tell me the truth, tell me that it didn't happen. there's been a mistake, there's been a misunderstanding. dirty your hands, tearing my heart into pieces. if this is the end, then we whisper the wind and release it. we don't have to know, we don't have it all worked out. we can just keep walking blind. w/lucrezia gartzes & caesar malefoy.

Comment son cœur pouvait-il battre aussi fort ? S’écraser inlassablement contre ses côtes et se briser à chaque seconde qui s’écoulait. Dans le silence. Esseulée, les mains gelées, Lucrezia pouvait sentir la vie la quitter lentement mais sûrement, chaque palpitation au fond de ses entrailles faisant déserter chaque brin de sa volonté. Pour la énième fois, la jeune femme ferma les yeux. Une seconde. Avant de laisser ses paupières papillonner dans un soupir, les larmes revenant border ses paupières ; sa grand-mère l’avait déjà réprimandée pour avoir hurlé son chagrin en plein milieu du couloir de l’hôpital, alors même que la brune s’était égosillée au visage du médicomage qui était venu à sa rencontre au milieu du couloir, pour ne rien faire d’autre que lui balbutier quelques paroles inutiles. Comment en aurait-il pu être autrement ? Elle qui se sentait si, si… Si. Ma Gartzes avait senti les mots quitter son esprit et l’abord de ses lèvres, se murant dans ce silence qui était sien, remuant et remuant encore ses ressentiments rien que pour elle. Personne ne pourrait comprendre. Personne. Surtout pas sa folle de grand-mère qui, il était évident, était incapable de ressentir le moindre élan d’amour à l’égard de qui que ce soit. Personne. Personne ne pouvait éprouver ce qu’elle éprouvait. Ce vide glacial, cette façon dont ses entrailles se tordaient dans tous les sens. Le sentiment que la vie s’échappait par chaque pore de sa peau, que son âme se mourait à chaque minute qui défilait. Bientôt, bientôt elle ne serait plus rien. Tout juste une coquille vide, un être asséché par le chagrin qui la paralysait. Debout, ses jambes flageolant sous le poids de la peur, Lucrezia faisait les cent pas ; ses doigts se collaient les uns aux autres, la moiteur de ses paumes blessant sa peau comme les lames glaciales d’un rasoir tranchant. La gorge de la sorcière était desséchée ; pourtant, la conscience de toute existence l’avait désertée depuis tant de temps, que Lucrezia ne faisait plus ni état de la faim, ni de la soif à ses lèvres. Que faire ? Que faire ? Le blanc perle du couloir autour d’elle finit par lui donner la nausée : ou peut-être était-ce ce sentiment d’impuissance, grisant et désespérant, qui avait germé dans ses tripes. Non, elle ne pouvait rien faire. Rien faire d’autre que tomber en décrépitude, à chaque fois qu’elle sentait l’étau de sa solitude se resserrer autour de son corps frêle. Un frisson électrisa toute son âme, la brune levant vainement les yeux vers une silhouette passant à quelques pas de là. Ce n’était pas pour elle qu’on venait – dans la grande marche impérieuse de l’hôpital sorcier, beaucoup de gens passaient en ignorant ouvertement la Gartzes. Ici, personne n’usait de politesse obséquieuse pour lui parler, personne ne faisait attention au statut de sang de la famille de son père. Personne ne s’attachait à l’idée qu’ils avaient, entre les doigts, la vie de l’héritier de la lignée des Borthwick. Ils s’en fichaient, et elle les détestait pour ça. Orgueilleusement, elle haïssait chaque fibre de ces songes qui lui répétaient inlassablement que la noblesse de son nom de famille aurait dû importer. Devrait importer, pour tous ces incapables qu’elle avait envie d’assassiner de ses propres mains à mesure que la colère emplissait le vide qui s’était creusé en elle. A quoi pouvait bien servir ce mariage misérable, si ce n’est à sauver la vie de son fils ?! A nouveau, la glace figea toutes ses entrailles ; ses songes l’abandonnant – la réduisant à un rien inutile.

Inutile ; elle l’était. Tout juste bonne à rester dans ce couloir que beaucoup évitaient. Elle comprenait à peine les paroles soi-disant encourageantes qu’on lui offrait pour apaiser sa peine, ces mélopées mensongères qui ne se frayaient guère un chemin jusqu’à son cœur chagriné. Non. Elle ne pouvait tout simplement pas trouver un quelconque calme dans la tempête qui secouait tout son corps, mêlant rage froide à cette douleur lancinante. Cette peur, cette tristesse. Incommensurable tristesse. Melchior. Melchior. S’il y avait bien eu une chose que la Gartzes aurait voulu toujours pouvoir protéger dans son mariage maudit, c’était ce qu’ils avaient construit, Kester et elle : ce brin d’illusion d’unité, qui gravitait uniquement autour de la figure de leur fils. Un mensonge. Mais elle s’en était acclimatée, se fichant éperdument du reste de sa vie, tant qu’elle avait son fils. Son bébé. Le fruit de ses entrailles. Comment pouvait-il en être ainsi ? Inlassablement, décidée à se torturer en silence, Lucrezia repassait chaque élément de sa journée dans son esprit, calculant avec appréhension, sans répit, le moment fatidique où tout avait basculé. Lorsqu’elle avait remarqué le teint blafard de son fils, cette respiration posée, trop calme pour un bébé. Cette froideur, au bout de ses doigts. Les secondes, les minutes ; les heures qui s’étaient écoulées ensuite étaient plongées dans un flou total, un brouillard qui se dissipait à elle à mesure que le temps courait. Elle se souvenait tout juste du hurlement désespéré qui avait passé ses lèvres, de cette peine la submergeant, la poignardant de part en part – au point qu’elle s’était sentie trouver réconfort dans les bras de sa grand-mère. Qu’avait-elle fait pour mériter ce qui lui arrivait ? Etait-ce un châtiment, envoyé par une force supérieure, qui s’abattait sur elle pour lui faire regretter chacun des choix qu’elle avait faits dans sa vie ? Elle ne parvenait plus à penser le contraire, désormais. A blâmer un mauvais hasard, plutôt qu’un acte commandité par une destinée qui la détestait. Avait-elle arrêté d’hurler, seulement ? Parfois, Lucrezia en arrivait à ne pas y croire, tant le creux de sa gorge lui était douloureux, son souffle coupé par la peine qui enserrait son cœur ; empoisonnait chaque veine de son corps. Après tout, elle aurait pu continuer. Continuer de déverser sa rage, sa peine sur tout ce qui passait sous ses yeux : ce médicomage inutile qui s’était vite détourné d’elle, ses grands-parents qui ne faisaient rien d’autre que d’être là, polluant son atmosphère comme ils avaient pollué des années de sa vie ; son époux qui était aux abonnés absents. Son amant, qui lui manquait comme lui manquerait l’air alentours : elle-même, Lucrezia l’imbécile qui n’avait fait que les mauvais choix dans son existence. Qu’aurait-elle donné, à l’instant précis, pour redevenir une petite fille ? Se serrer dans les bras de sa mère, s’y peloter dans l’espoir que tous les malheurs de son monde s’envoleraient. Que ses chagrins, ne seraient que des cauchemars. Mais non. Cette peine, cette peine était aussi réelle que mille couteaux ayant traversé sa chair ; aussi réelle que si l’on avait brûlé son corps, son âme dans des flammes bouillantes. Pire que tout. Pire que pleurer ses parents, sa vie d’antan. Pire qu’asséner des paroles mensongères au visage de sa mère pour la chasser de sa vie. Pire que de sentir le désintérêt de Kester couler dans chaque regard qu’il posait sur elle. Melchior avait été sa rédemption. Melchior lui échappait ; ils étaient désormais séparés, par ce mur froid auquel elle faisait face, son visage de marbre, sans expression.

Quand reverrait-elle son enfant ? Quand pourrait-elle le serrer à nouveau dans ses bras ? Personne n’avait daigné lui répondre, assénant à son visage des regards emplis d’appréhension et de pitié. Qu’ils la gardent, leur pitié ! A ses côtés, ses grands-parents se dressèrent brusquement sur leurs jambes, alors que l’équipe de guérisseurs sortait enfin de la salle ; certains ne les regardèrent même pas, fuyant rapidement à d’autres tâches. Un médicomage s’attarda, laissant errer son regard de la mère de famille aux deux qui l’accompagnaient. Il ouvrit la bouche, et à voir l’expression accrochée à son visage, Lucrezia savait déjà ce qu’il dirait. Rien de nouveau, rien qui permettrait de panser ses plaies ou épancher son chagrin. Il ne ferait qu’avoir de la peine pour elle, lui attarder un regard compatissant, avant de partir. Profitant de la distraction de ses grands-parents, assénant le mage de questions, la Gartzes enroula des doigts tremblants autour de la cape qu’elle avait laissée tomber sur une chaise dans le couloir, s’enroulant dans celle-ci, sans pour autant sentir son corps se réchauffer en quoique ce soit. A croire qu’elle avait déjà perdu toute substance. Sans sourire, sans regard en arrière, juste semi consciente de ce qu’elle faisait, la brune fit les quelques pas la séparant des portes battantes au bout du couloir. En poussant une, entendit les éclats de voix de ses grands-parents disparaître de ses oreilles. Ses poumons vides, elle s’en rendit compte enfin, la sorcière prit une profonde inspiration, l’air s’insufflant en elle réveillant une nouvelle vague de peine. Elle avait besoin de sortir ; prendre l’air pour une seconde ou deux. Elle le savait, mais déjà la sorcière était incapable de trouver son chemin jusqu’à un quelconque brin d’air frais. Ici, il n’y avait que des couloirs d’hôpital, s’étalant à l’infini ; elle se sentit perdue. Perdue. Happée par cet univers tout autour d’elle. Plantée sur ses pieds, sans avoir bougé depuis que la porte s’était refermée derrière elle ; Lucrezia sentit enfin une larme solitaire rouler sur sa joue, un flot d’autres venant embrouiller son champ de vision. Elle balaya le ruissellement traitre d’un geste de la main, ses pas l’emportant dans une fuite irréfléchie ; jusqu’à ce qu’elle manque de percuter une silhouette familière, les relents de ressentiments faisant manquer un battement à son cœur. Lui. Ici. Le visage de Caesar s’éclaircit à ses yeux alors qu’elle cillait, reculant sous l’impulsion d’une crainte viscérale : lui. Ici. L’idée se fraya douloureusement un chemin jusqu’à son esprit. Plus douloureusement encore à son cœur. Qu’il était dur, de résister à l’envie de se blottir dans ses bras à lui, trouver et retrouver encore ce refuge qu’elle n’aurait jamais dû quitter. Caesar. Caesar et elle, à Poudlard ; tout le bonheur qu’elle avait ressenti à l’époque semblait avoir totalement déserté tout son être. Aujourd’hui, Lucrezia Gartzes savait simplement que, plus jamais, elle ne serait heureuse. Même lorsqu’elle le regardait, là, sous la lumière blanchâtre diffusée par les fenêtres de l’hôpital : même toutes les attentions de Caesar ne suffiraient pas à combler le vide laissé par son enfant. Elle ouvrit la bouche ; aucun mot, aucun son ne franchit la barrière de ses lèvres. Qu’aurait-elle à dire, de toute manière ? Une part de la Gartzes aurait voulu le supplier de ne pas la détester – l’implorant, lui promettant que ce serait une douleur supplémentaire que son âme ne pourrait jamais supporter. Pouvait-elle seulement se permettre d’énoncer une telle demande ? « Tu ne peux pas le voir. » articula-t-elle simplement, sa voix lui brûlant la gorge ; ses mots avaient pourtant été bien faibles, alors que déjà elle baissait les yeux, la bordure de ses paupières à nouveau envahie de larmes chaudes. « Ils ne veulent pas me laisser le voir. » et elle n’avait pas manqué de faire savoir son mécontentement, manquant de peu de sauter à la gorge de la pauvre assistante qui lui avait annoncé la nouvelle ; comment pouvaient-ils se permettre ? S’il fallait qu’elle soit contaminée par ce mal inconnu, qu’il en soit ainsi. Elle savait au fond d’elle qu’elle ne pourrait pas survivre longtemps dans cette ignorance. Elle finit par prendre une nouvelle goulée d’air, sentant, malgré elle, le parfum de Caesar venir jusqu’à ses narines ; à nouveau, alors qu’elle avait cherché pour une seconde, le réconfort de son regard azuré, elle fuyait tout contact visuel. « Je-je... je dois aller… » elle ne poursuivit pas, la bile remontant dans sa gorge, le chagrin enserrant ses mâchoires l’une contre l’autre ; Lucrezia franchit les marches d’escalier les séparant pour passer juste à côté de lui, laissant une part de son cœur là, dans le souvenir du bien que ça aurait pu lui faire, de se blottir dans ses bras. Tout ce qu’elle pouvait faire à présent, c’était courir après le néant, aller chercher le souffle froid de cette journée d’hiver, rejoignant rapidement l’entrée de l’hôpital, à quelques pas de là, pour sortir. Sortir respirer de l’air frais, aurait-elle espéré : pourtant, l’atmosphère polluée et empressée de Londres ne parvenait en rien à calmer le tumulte qui la secouait de la tête aux pieds.
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