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 (Alecto) Broken soul.

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Alecto Carrow
Alecto Carrow
membre ›› This Sorrowful Life
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MessageSujet: (Alecto) Broken soul.   (Alecto) Broken soul. Icon_minitimeJeu 15 Jan - 22:37

Before you embark on a journey of revenge, dig two graves.



Alecto Suzanna Carrow

NOM : Carrow, le nom de cette famille connue, respectée, mais sûrement crainte de tous. PRÉNOM(S) : Alecto, ce prénom à l’étymologie révélatrice, toujours en colère. Il semble si bien te correspondre. Puis Suzanna, plus simple cette fois, d'une telle banalité qu'il reste constamment dans l'ombre du premier. ÂGE : Vingt-deux ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : C'est le premier février de l'année 1981 que pour la première fois tu as ouvert les yeux sur ce monde, en plein cœur de l'hiver, dans le sud de l'Irlande. STATUT SOCIAL : Toujours célibataire, tes parents ne semblent avoir encore trouvé celui qui méritait de figurer à tes côtés. Pourtant, il semblerait que tu ne les est pas attendu pour te glisser dans les bras d'un homme, quand bien même la situation demeure compliquée.  STATUT DU SANG : Ton sang est pur, chose dont tu es très fière. MAISON : Ancienne Serpentard. NIVEAU D’ÉTUDES : Tu as obtenu six buses et cinq aspics. Loin d'être passionnée par les études, tu t'es contentée d'être dans la moyenne durant toute ta scolarité.  EMPLOI : Tu n'as d'autre emploi que celui d'être reconnue comme Mangemort. LIEU DE VIE : Tu résides à Londres. BAGUETTE : Faite en bois d'aubépine, renfermant un ventricule de dragon et mesurant vingt-six centimètres, elle est d'une rigidité sans faille. Et tu sembles, à force de travail, l'avoir prédisposée pour les sortilèges d'attaque. CRÉDITS : Mila Kunis Daily.



golden crown


nothing left to say
001. Première née des Carrow, suivit par son frère deux années plus tard, ils ont tous deux grandis dans la ville de Dublin, en Irlande. 002. Progéniture d'une mère attentionnée, aimante et d'un père froid, distant. Cette première est décédée alors qu'Alecto avait huit ans. Elle n'avait par le passé jamais été proche de son père et cela resta ainsi même après que sa mère les est quittée. D'ailleurs, elle n'a plus aucun contact avec lui depuis sa sortie de Poudlard. Depuis qu'elle a quitté le domicile familiale en Irlande pour venir habiter à Londres. 003. Suite à la mort de sa mère, elle a elle-même pris la responsabilité de prendre la place de cette dernière en s'occupant de la demeure familiale, s'inspirant des faits et gestes passés de cette génitrice pour qui parfois encore aujourd'hui elle ressent une quelconque rancune, pour maintes raisons sûrement toutes aussi caricaturales les unes que les autres. 004. Devenue mature et responsable très jeune, elle n'a pas joui d'une enfance particulièrement heureuse. Ou du moins, n'a plus connu la simplicité d'une vie d'enfant après ses huit ans. 005. Elle n'a jamais su trouver quelconque intérêt en les personnes de son âge, préférant s'entourer de gens dont la mentalité était semblable à la sienne. Aussi était-elle très solitaire durant sa scolarité, même après. Et les rares liens qu'elle a tissé sont quasiment tous avec des personnes dont l'âge est bien supérieur au sien. 006. Elle a intégré, sous l'impulsion de son frère, les rangs de Lord Voldemort à l'âge de vingt ans. Les nombreuses personnes desquelles elle s'était entourée depuis sa sortie de Poudlard lui avait promis une place de choix aux côtés de Seigneur des ténèbres, pourtant ni elle, ni son frère n'ont jamais fait l'objet d'attentions particulière de la part de leur maître. Sûrement est-ce cela qui les a poussés à prendre des initiatives, à tuer des moldus, beaucoup de moldus, de leur propre chef. Et cela dans le seul but de se démarquer des autres, de remonter dans l'estime de celui pour qui ils en avaient tant. Mauvaise décision. Ils ont été punis pour cela. Alecto torturée, Amycus livré au ministère de la magie. 007. Très, trop proche de son petit-frère, ce dernier a toujours été tout pour elle. Elle vit très mal le fait d'être à présent séparée de lui et ne semble vouloir ni pouvoir se défaire de ce mal qui la ronge. 008. Depuis toujours très douée en potion, notamment les poisons, elle a elle-même créé une potion qui lui permet de revivre les moments passés avec son frère et en devient de plus en plus dépendante à mesure que les semaines passent. Aujourd'hui, elle vit totalement dans le passé et ne semble vouloir ouvrir les yeux sur un présent qu'elle ne supporterait sûrement pas. 009. Dépossédée de ce qui semblait être tout son monde, elle ne semble avoir qu'une seule personne sur laquelle elle puisse compter aujourd'hui, un homme d'un certaine stature nommé Rodolphus Lestrange. Devenue sa maîtresse depuis plusieurs semaines, ce dernier est l'unique personne qui l'apaise. 0010. Sa clairvoyance endormie en raison de la drogue dans laquelle elle se noie, elle est aujourd'hui totalement sous l'influence de ce dernier. Sûrement une part d'elle s'en rend-elle compte, mais elle ne semble vouloir ouvrir les yeux là-dessus, se complaisant dans cette situation, heureuse d'avoir trouvé quelqu'un sur qui s'appuyer à présent qu'Amycus n'était plus.

We are only as strong as we are united, as weak as we are divided.

I. que pensez vous de Voldemort et des mangemorts ?
A tes yeux le plus grand mage de ce monde. Partisane soumise et dévouée, tu as toujours tout fait pour faire régner ses idéaux. Ces idéaux qui sont aussi les tiens. Mais au fond, as-tu seulement conscience de ce dans quoi tu t'es embarquée ? Peut-être pas. Et sûrement le meurtre des Potter est-il à tes yeux un sacrifice comme les autres. Ni plus, ni moins. Pourtant fière de porter la marque des ténèbres, d'appartenir à cette milice qui défend les véritables sorciers, tu ne cherches pas à comprendre, te contente simplement de suivre. Après tout, tu n'as pas choisi d'en faire partie, tu as simplement suivi ton frère. Aurais-tu fait cela sans lui ? Peut-être. Mais sans lui, tout semble plus difficile. Lointaines sont tes ambitions passées. Et tu n'as plus envie de comprendre, plus envie de lutter. Prendre des risques t'a coûté cher, aussi maintenant ne fais-tu qu'écouter, qu'être cette arme meurtrière que l'on manie avec facilité.


II. que pensez vous de Dumbledore et de l'odp ?
Pourquoi se soulever face à la force de ton maître. Ce si puissant mage qui déjà mainte fois a prouvé sa force. Pourquoi, pourquoi continuer à lutter. A tes yeux, ces gens ne font route que vers leur propre déchéance, avec pour point de chute la mort. Tu n'as jamais semblé voir en tes opposants un quelconque potentiel et sûrement rares sont ceux capable de vous défier, de te défier. Dumbledore n'est que l'illustre rêveur qu'il a toujours été, dont les idéaux enjôlés ne sont présent que pour rassurer ceux qui semblent encore vouloir le soutenir. Mais, pense-t-il seulement lui-même qu'il a une chance de vaincre ? Cette lueur méfiante qui ne quitte jamais ses pupilles prouve le contraire. Le Lord est grand. Et malgré tous les efforts, ni Dumbledore, ni l'ordre du phœnix ne pourront sauver ceux qui s'opposent aux idéaux du plus grand mage de ce monde.


Minie. Jennifer 21 ans


PAYS : France (Bretagne) FRÉQUENCE DE CONNEXION : 7/7j. VOTRE AVIS SUR PF : Imsoexcited de vous retrouver :red: COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : J'étais déjà sur PI I love you  PERSONNAGE : Personnage prédéfini. CÉLÉBRITÉ : Mila Kunis VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : Rien du tout pour le moment, tout est parfait à mes yeux. UN DERNIER MOT ? : Vous êtes beau :3:



Dernière édition par Alecto Carrow le Lun 19 Jan - 15:57, édité 5 fois
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Alecto Carrow
Alecto Carrow
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MessageSujet: Re: (Alecto) Broken soul.   (Alecto) Broken soul. Icon_minitimeJeu 15 Jan - 22:38

It matters not what someone is born, but what they grow to be.



AOÛT 1969 - Les cinq sens sont cinq portes pour les péchés. Tu lui barrais les yeux de ta main presque tremblante. Presque, parce que tu n'arrivais à la contrôler davantage, n'arrivais à occulter cette sensation de désarmement qui en cet instant s'éprenait de toi. Oui, tu lui barrais les yeux, comme pour l'empêcher de voir ce qu'il y avait face à lui, mais la vue était-il le seul sens en éveil en cet instant ? Non. L'ambiance était pesante, lourde de sens, d'angoisse. Et les murs de cette chambre semblaient plus oppressants que jamais. Même la fenêtre, pourtant si large, ne semblait vouloir laisser passer la lumière. Et le silence. Ce silence que tu aurais aimé briser, ou plutôt que tu aurais aimé que quelqu'un brise, car toi tu ne pouvais pas. Non. Tes pupilles si sombres semblaient se baigner de larmes. De larmes que tu ne voulais, pouvais laisser couler, contrairement à celles de ton frère qu'à présent sur la paume de ta main tu sentais. Amycus laissa échapper un sanglot étouffé et se retourna simplement vers toi, tournant le dos à cette scène d'effroi, faisant face à ce père si froid toujours positionné plusieurs mètres derrière toi, dont sûrement il évitait le regard. Ce regard qu'il posait sur ta personne. Imperturbable. Pourtant, sûrement ne fixait-il rien. Rien d'autre qu'une chose que seul lui pouvait voir, ou aurait aimé voir. Et dans son esprit en cet instant tu aurais aimé lire. Oui, tu aurais aimé pouvoir t'infiltrer dans ses songes et les nettoyer de toute trace de peine, lui enlever ce fardeau qu'à vie il porterait, lui enlever cette angoisse, sûrement ce brin de solitude, d'abandon. Cette image, simplement. Oui, tu aurais aimé faire tant de choses pour lui, mais tu ne pouvais pas. Tu ne pouvais faire rien d'autre que fixer ce corps face à toi. Le corps de celle qui t'avait donné la vie et qui venait de perdre la sienne. Et quand bien même n'était-ce pas survenu du jour au lendemain, quand bien même depuis des années la voyais-tu dépérir sous tes yeux, tu n'avais jamais semblé pouvoir te faire à l'idée qu'un jour elle s'en aille. Qu'elle s'en aille réellement, qu'elle te laisse, vous laisse. Souffrante depuis bien longtemps, elle semblait pourtant emplie d'une telle force d'esprit qu'il paraissait improbable qu'un jour la maladie l'emporte. Définitivement improbable, impensable. Pourtant, elle s'en était allé. Et tu devrais continuer sans elle, sans celle qui jamais ne t'avais promis d'être toujours là, mais à qui pourtant tu ne pouvais t'empêcher d'en vouloir. Du moins sur le moment. A ce moment même ou ton petit frère quittait la pièce, suivant les pas de ce père imperturbable et glacial. Ce moment ou tu te retrouvais seule. Seule, face à cette immensité de questions qu'elle laissait sans réponse. Seule, face à cette place vacante qu'elle te laissait et dont au fond, tu ne voulais pas.

SEPTEMBRE 1969 - La colère est une courte folie. Huit ans. Tu avais huit ans et pourtant déjà de cette demeure tu devenais maîtresse. Ton esprit bien trop mature semblait oppressé par tant de ressentiments. Et de cette pression tu ne semblais pouvoir te détacher. Emprisonnée. Emprisonnée dans ce poste bien trop consistant pour toi, chaque journée te semblait plus ardue que la veille. Et pourtant tu l'avais choisis, tu avais placé toi-même les barreaux aux fenêtres de ton existence. De ton propre chef, tu avais endossé le rôle de celle qui t'avait quitté et plus que jamais, tu te rendais compte à quel point elle avait tant fait. Pour toi. Pour eux. Tu te savais capable de prendre le relaie et pourtant, tu n'avais ce sang-froid dont elle avait toujours fait preuve, ce fatalisme, ce flegme dont elle usait. Et tu ne supportais cette faiblesse dont tu te sentais éprise. Alors tu craquais. Tu craquais face à toi-même, à ce reflet que tu ne reconnaissais plus dans le miroir. Tu craquais, face à ce frère dont les prunelles ne semblaient se raviver d'espoir. Tu craquais, face à ce père toujours plus absent, tant physiquement qu'émotionnellement. Et tu craquais face à ces bêtes, lâches, disgracieuse, que tu avais devant toi. Sur eux, sûrement tu déversais cette colère que depuis des mois tu avais en toi. Et ta voix, presque stridente, toujours plus ardente, effrayante, glaçante, leur hurlait de se mutiler. Et cette souffrance que tu pouvais lire sur leurs faciès t'apaisait. Tu prenais plaisir à les voir agoniser, se torturer. A les torturer. Infâmes elfes qui ne t'aidaient dans ton fardeau, qui ne respectaient les ordres que par leur passé dictés par ta mère ils suivaient. Ils la déshonoraient. Tous. Et il allait le payer. Ils le payaient. De leur sang, de leur vie, de leur âme si futiles et stupides. Ils le payaient. Et tu leur faisais payer ce qu'à cause d'eux tu étais devenue. L'impuissance qui te rongeait semblait disparaître à mesure que leurs pupilles se fermaient à jamais. A mesure qu'ils tombaient. Et les cris qu'ils refoulaient semblaient t'endurcir, te nourrir toujours davantage. Te nourrir de leur force, comme si à mesure qu'ils s'éteignaient, leur endurance perdue pénétrait ton âme, chaque parcelle de ton corps. Tes poings se serraient, toujours plus. Et tu hurlais, hurlais encore sur ceux qui restaient. Leur ordonnant de se mutiler jusqu'à la mort. Jusqu'au dernier. Comme pour payer. Payer pour ce poids que tu ne pouvais supporter, payer pour ce poids que pourtant, à nouveau tu devrais soulever. Tu avais huit ans. Huit ans et pour la première fois, le sang tu avais fait couler. Volontairement, consciemment, plaisamment.

DÉCEMBRE 1972 - L'orgueil a cela de bon qu'il préserve de l'envie. Baguette en main, braquée sur une fillette devant toi, tu marmonnais un sortilège. « pourquoi t'as fait ça ? » Ta camarade, ou plutôt celle qui avait jugé bon de s'asseoir à tes côtés dans cette vaste bibliothèque te soufflais une phrase de sa voix étouffée, inquiète. « C'est amusant. » Répondais-tu, simplement. Sans même prendre la peine de détourner ton regard vers elle. Sans même prendre la peine d'articuler tes syllabes. Tu ne semblais pouvoir décoller ton regard de la chevelure ébène qui prenait feu sous tes yeux. Et c'est seulement à l'instant où une autre baguette venait anéantir ton oeuvre que tu tendais finalement davantage l'oreille vers celle dont au final, tu n'étais pas même l'amie. « Pas vraiment, regardes-là ! Ils l'emmènent à l'infirmerie. » Elle non plus ne paraissait pouvoir détourner ses pupilles de cette fille, dont les joues étaient baignées de larmes, dont les cris stridents perçaient froidement le silence de l'endroit. Pourtant, la faciès de ta voisine ne reflétait qu'inquiétude, désarroi, pitié. Contrairement au tien. Contrairement à toi, qui semblait te délecter de ce que tu venais de faire, d'accomplir. « Hm. » Tu ne savais réellement si ta proie souffrait encore physiquement, mais tu la savais à vie marquée mentalement. « Je ne te comprends vraiment pas, Alecto. » Et tu partais sur ces mots, le sourire aux lèvres, l'esprit léger. Comme si faire le mal t'aidait à aller mieux. Comme si de la souffrance de cette fille tu retirais une certaine force. Comme si du mal, tu retirais ton propre bien-être. Ressentais-tu quelconque angoisse quant-au fait d'être accusé ? Définitivement pas. Après tout, qui oserait te dénoncer ? Toi, la verte et argent qu'on ne semblait vouloir croiser, dont ont esquivait la présence, dont on fuyait le regard.

SEPTEMBRE 1974 - Richesse et avarice sont les racines du mal. Tu le regardais, fière, bienheureuse. Et sûrement pour la première fois en ce lieu, sur ton visage semblait se dessiner un sourire. Ou du moins un rictus de joie, à peine perceptible, mais qui voulait dire tant. Amycus de sa démarche certaine s'en venait vers toi et dans ta main, tu plaçais la sienne dès lors qu'à tes côtés, à la table des verts et argents, il prenait place. A tes côtés. Finalement. Tu te sentais soulagée, comme libérée d'un poids, d'un étau qui jusqu'alors n'avait semblé vouloir relâcher sa pression. Solitude. Ces deux dernières années en avaient été emplies, au sein de ce château qu'au fond tu n'affectionnais pas tant. Pas sans lui. Pas sans Amycus. Pas sans celui sans qui tu ne pouvais vivre. Et alors que vos regards se croisaient, c'était comme s'il te transmettait toute sa force, ou qu'il te rendait ton âme. Cette âme qui ne semblait pouvoir exister sans la sienne, sans lui. Dépendante. Dépendante de ce frère pourtant encore si jeune. Tu savais qu'à présent qu'il était ici, tu redeviendrais celle que tu étais en dehors. Tu redeviendrais entière. Jamais tu n'avais fait le moindre effort pour t'intégrer au sein de ceux qui partageaient tes couleurs, sûrement parce que tu ne ressentais pas le besoin de te lier à eux, de les faire entrer dans ta vie. Ou peut-être ne voulais-tu simplement pas être redevable envers quiconque, car tu savais que dès lors qu'Amycus ferait son entrée, plus personne ne compterait. De toute manière, tu n'avais besoin que de lui. Tu n'avais toujours eu besoin que de lui. Et maintenant, tu pourrais veiller sur lui. Lointaines semblaient déjà les soirées d'angoisse, seule dans ton lit, à imaginer la vie qu'il devait avoir sous la garde de votre père.  Oui, angoisse, car tu ne le pensais capable de s'occuper de quiconque, moins encore de celui qui était la prunelle de tes yeux. Père absent, dénué de sentiment, le décès de votre mère n'avait rien changé à cela. Et si par le passé cette dernière savait vous donner autant d'amour qu'il le fallait, savait combler le manque d'affection de ce père, à présent tout était bien différent. Rien. Vous ne receviez rien de celui qui vous avait donné la vie. Et parfois, tu te surprends à reprocher cela à ta défunte mère. Tu lui reproches d'avoir tant donné à ton petit-frère, en sachant pertinemment que dès lors qu'elle le quitterait il n'aurait plus rien. Tu lui reproches de lui avoir enlevé cette part de bonheur, de ne pas l'avoir habitué à ce à quoi il a dû être confronté. Surtout ces deux dernières années. La solitude, le manque. Mais peux-tu seulement blâmer ta mère d'un jour lui avoir fait connaître le bonheur? Peut-être pas, mais sûrement décharge tu tes regrets d'avoir laissé Amycus seul sur elle. Parce que c'est facile. Parce qu'elle n'est plus là. Parce que cela t'empêche de te blâmer, toi. Mais peut-être allais-tu enfin la laisser reposer en paix, à présent que tu le retrouvais. Et rien ne semblait plus compter pour toi. Oui, toi, celle que l'on qualifiait de solitaire assumée, mais qui deviendrait la personne la plus redoutable en ces lieux maintenant qu'elle avait retrouvé sa moitié.

FÉVRIER 1983 - L'envie est blessure pour l'esprit qui se ronge. Tu t'éveillais, sûrement sortis de ce paisible sommeil par la douleur de tes membres meurtrit. Et à mesure que les secondes défilaient, une nouvelle parcelle de ton corps semblait s'éveiller elle aussi, accompagnée d'une douleur plus fulgurante que la précédente. Seule. Tu étais seule. Avec pour seul instant en mémoire cet homme qui de toi ne semblait pouvoir détacher sa baguette, qui sur toi ne pouvait s'empêcher de lancer des maléfices. Punition. Celui à qui tu étais si fidèle depuis deux ans t'avait punis. Vous avait punis, toi et Amycus. Ton frère. Ton frère qu'en cet instant tu ne voyais pas, ton frère qu'une nouvelle fois, on avait emmené loin de toi. Et sûrement cette séparation était-elle la pire douleur qu'en cet instant tu ressentais. Meurtrie. Meurtrie de l'intérieur, plus encore de l'extérieur. Pourquoi. Pourquoi le Seigneur des ténèbres vous avait-il fait cela, vous qui n'aviez en tête que le bien. Faire le bien. Faire le bien en son nom, sortir de ce rang de Mages noirs dont jusqu'alors vous n'aviez réussi à vous démarquer. La place de choix que ton frère t'avait promis n'était jamais arrivée et malgré cette marque sur ton bras, la marque que t'avait apposé celui qui était ton maître, tu n'avais jamais semblé satisfaite. Plus. Tu voulais toujours plus. Est-ce cela qui t'a poussé à sortir des rangs, à prendre des initiatives, à prendre les devants ? Sûrement. Poussée par l'influence de ce frère à qui tu ne pouvais rien refuser, tu as tué. Des moldus, des né-moldus. Beaucoup d'entre eux, apparemment trop. Et tu prenais plaisir à cela. Tu prenais plaisir agir sans même que cela te le soit demandé. Une dépendance. Voir le sang impur couler, tu semblais en avoir besoin. Complètement obnubilé, sûrement n'avais-tu pas remarqué que tu allais trop loin. Et ton maître n'a pas apprécié. Non, car à mesure que le temps filait, tu découvrais davantage de plaies sur ton corps, davantage de sang qui coulait. Faible. Tu semblais faible, mais plus perdue encore alors que tes pupilles ne trouvaient ce qu'elles cherchaient. Amycus.

AVRIL 1983 - L'avarice est la mère de tous les maux.  Destituée, dépossédée. De tout. De celui qui faisait tout ton monde. Les yeux bordés de larmes que la fumée du chaudron face auquel tu étais faisait couler, tu ne semblais pourtant dérangée. Obnubilée. Obnubilé par cette potion, ce poison que tu étais en train de faire. Celui-là même qui t'aidait à tenir, mais qui au fond ne faisait que t'anéantir. Passé. Tu vivais dans le passé, incapable de trouver ta place en ce monde, dans ce monde dans lequel tu vivais. Seule. Toujours plus seule. Plus seule que jamais. Alors que le liquide que depuis des heures tu surveillais prenait finalement la bonne couleur, tu en sortais bon nombre de louché pour les placer dans des fioles. Encore. Toujours. Toujours ce même geste, répétitif, compulsif. Toujours plus. Il t'en fallait toujours plus. Etait-ce bon que de vivre dans ses rêves, dans ses souvenirs, en oubliant le présent ? Sûrement n'avais-tu pas même la force de te poser cette question. Sûrement ne te l'étais-tu jamais posée. Faible. A nouveau tu te sentais faible. Seule. Terriblement seule. Et à nouveau tu devrais apprendre à te construire sans l'égide de quiconque. A nouveau, comme lorsque ta mère t'avait quittée. Comme lorsque tu avais du vivre durant deux années sans ton frère, avec le poids de l'abandon sur les épaules. Mais cette fois, c'était différent. Tu ne voulais pas. Tu ne pouvais pas. Et la seule chose que tu semblais pouvoir faire était te noyer dans tes songes, t'injecter ce poison qui te faisait revivre tes moments les plus heureux. Au départ simple artifice, simple moyen de te rappeler, de te conforter, tu ne sembles aujourd'hui pouvoir t'en séparer. Dépendante. Tes talents en potion n'aurons au final servis qu'à te détruire. Surdouée en ce domaine, tu savais confectionner toute sorte de poison. Et sûrement cela avait-il toujours été ta plus grande arme, jusqu'à ce qu'elle t'achève, se retourne contre toi. Jusqu'à ce que tu fasses de ta plus grande arme, la pire de tes faiblesses.

OCTOBRE 1983 - La luxure, c'est l'orage après le soleil. Et alors que sur tes lèvres se posaient les siennes, tu te sentais emplie de confiance. Sûrement factice, mais qui te semblait tellement importante. Poupée de chiffon qu'il magnait avec excellence, voilà ce que tu étais, sans même t'en rendre compte, sans même t'en douter une seule seconde. Mais voulais-tu ouvrir les yeux sur cette relation qui te liait à Rodolphus Lestrange ? Non. De force pour lutter, tu n'en avais pas. Et à ses côtés, tout semblait si aisé. Tout. La dureté de ton existence semblait s'apaiser. Il semblait t'apaiser. Alors, à tes yeux, il n'était autre que cet homme dont tu avais besoin. Cette présence qui t'était confortable, qui te devenait indispensable. Doux, attentionné, il semblait être cette épaule sur laquelle tu pouvais te consoler. Et quand bien même ravalais-tu souvent tes larmes, tu savais que face à lui tu pouvais les laisser couler. Fort, droit, il était ce que tu n'étais pas. N'étais plus. « Reviens, vite. » Il se levait. Il te laissait. A nouveau. Et alors que derrière une porte sa silhouette s'évaporait, toi, tu te levais. Machinalement, tel un automate. Sûrement ton cerveau n'avait-il plus besoin de guider tes membres, tant tes actes étaient répétitifs. Tu tendais le bras, attrapais une fiole et la buvait, avant de finalement regagner ta place initiale dans ce canapé afin de t'évader. Oui, t'évader dans un passé duquel tu ne pouvais te détacher. T'évader, afin de ne pas sentir le poids du temps que tu passais seule. T'évader, oublier cet homme, sa femme, pour un instant. Et ne penser à rien. Rien d'autre que lui. Amycus. Encore. Toujours.



Dernière édition par Alecto Carrow le Lun 19 Jan - 1:56, édité 3 fois
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Lucrezia Gartzes
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MessageSujet: Re: (Alecto) Broken soul.   (Alecto) Broken soul. Icon_minitimeJeu 15 Jan - 22:39

:red: alecto :red: j'aime ce pv :héé: *se lance des fleurs*
bienvenuuuuuuuue :bril: :bril: bonne chance pour ta fiche I love you :héé:
si tu as des questions, n'hésite pas :fire: :jotem:
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Jane Rosier
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MessageSujet: Re: (Alecto) Broken soul.   (Alecto) Broken soul. Icon_minitimeJeu 15 Jan - 22:44

JENN :siffle: :fire: :jotem: :puppy: :a: je savais que tu étais impatiente de voir le forum alors le fait qu'il te plaise, c'est juste... pff, super trop cool de la mort (bitch) :fall: j'adore le pv que tu as choisi et Mila est sublime sur ton avatar, agrou. Bon courage pour ta fiche, n'hésite pas à contacter un membre du staff en cas de question, whatever :héé:


Dernière édition par Jane Rosier le Jeu 15 Jan - 23:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (Alecto) Broken soul.   (Alecto) Broken soul. Icon_minitimeJeu 15 Jan - 23:14

JENNIFER :red: BIENVENUUUUUE :love:
Bonne chance pour ta fiche, si tu as des questions n'hésite pas :love:
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Lewyn Walsh
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MessageSujet: Re: (Alecto) Broken soul.   (Alecto) Broken soul. Icon_minitimeVen 16 Jan - 18:56

Youhouuu, encore un retour ! Bienvenue parmi nous Jennifer :hinhin: I love you
Alecto c'est un super bon choix, elle est tellement parfaite :bave:
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Rose Fawkes
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MessageSujet: Re: (Alecto) Broken soul.   (Alecto) Broken soul. Icon_minitimeSam 17 Jan - 12:04

ce perso, ce pv :héhé: BIENVENUUUE & bon courage pour ta fiche :siffle:
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Autumn Walsh
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MessageSujet: Re: (Alecto) Broken soul.   (Alecto) Broken soul. Icon_minitimeDim 18 Jan - 14:32

alecto + mila kunis :pink: :pink: :pink:
bienvenue sur pf du coup, ça fait plaisir de revoir tant de monde de pi :pink: bon courage pour la fin de ta fiche, j'ai vraiment hâte de voir ce que tu vas faire d'alecto, c'est un pv juste magique de chez magique :jotem: :jotem:
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Remus Lupin
Remus Lupin
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MessageSujet: Re: (Alecto) Broken soul.   (Alecto) Broken soul. Icon_minitimeDim 18 Jan - 21:29

Lestrange :héhé: avec Mila en plus (encore un excellent choix d'avatar, z'êtes trop parfait :fall:) bienvenuuue sur pf et bonne chance avec ta fiche !
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Alecto Carrow
Alecto Carrow
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MessageSujet: Re: (Alecto) Broken soul.   (Alecto) Broken soul. Icon_minitimeLun 19 Jan - 1:30

Merciiii à tous I love you :calin:
Je vous plussois tous, je suis tombée inlove de ce PV, il est tout simplement génial :fall: Et ce combo Alecto/Mila criait mon nom :mdr:
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Reysen Oswald
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MessageSujet: Re: (Alecto) Broken soul.   (Alecto) Broken soul. Icon_minitimeLun 19 Jan - 16:40

merlin's beard, te voilà validé(e) !




bienvenue sur pf ; les golden crown t'accueillent
Well, on dirait bien que certains ne sont pas forcément contents de t'avoir ! Aurais-tu des plus beaux cheveux que Rogue et Hagrid réunis ? Peu importe, même s'ils font la tronche, te voilà validé(e) : tu vas pouvoir torturer plein de gens dans la joie et la bonne humeur maintenant  I love you . Ne t'en fais pas, Slughorn t'aime déjà et te filera une petite fiole de Felix Felicis pour le coup ! Mais avant ça, n'oublie pas de faire l'essentiel du nécessaire de survie pfien afin de ne pas te faire avaler par le filet du diable du professeur Chourave, t'sé.  

Première question que tu dois te poser : est-ce que ce merveilleux staff a bien recensé mon avatar ?, pour cela, n'oublie pas d'aller vérifier le bottin des avatars. Car attention, cela risque de devenir compliqué si jamais une autre personne s'inscrit en tentant l'avatar que tu as déjà pris - et toutes tyranniques que nous sommes, nous avons jugé que ce serait de ta faute, et pis c'est tout. Une fois ceci fait, la base de la base mise en place, il te faudra ensuite aller remplir ton profil : pas seulement les parties "obligatoires" de celui-ci, ni uniquement ce qui t'inspire, mais ton profil en entier car il rassemble les principales informations sur ton personnage, celles qui serviraient à n'importe qui voulant s'intéresser à ton personnage/te proposer un lien, voire un rp. Le profil n'est pas là pour faire joli, mais donner des informations sur ton  personnage, ton activité aux autres, ne le sous-estimes donc pas ! Le dragon aux dents acérées de PF aimerait signaler que "voir avatar" ou "bazzart" ne sont pas des crédits d'avatar, merci de remplir cette partie de votre profil avec précautions.

En étant validé(e) sur le forum, tu gagnes le droit d'aller dans les parties IN RP très importantes et qui te mèneront donc au délicieux chemin du rpg. La première étape que tout le monde aime pour se faire des amis, c'est ouvrir une fiche de liens : si tu es nul en codage (ou que tu as la flemme), PF te garantit même un modèle facultatif pour t'aider. La fiche de liens c'est bien, mais ce n'est pas tout, pense à aller faire un tour dans les registres du forum : recenser le statut de sang et la maison (actuelle ou ancienne) de ton personnage, lui trouver une maison, un emploi et même resencer son patronus et ses capacités spéciales - car oui, tout ceci est important afin que personne ne chevauche personne et afin de nous permettre de nous assurer un certain équilibre sur le forum. Prends bien soin de t'assurer aussi du fonctionnement de dons de points mis en place afin de rendre PF plus interactif - et si jamais tu cherches un rp les rp's aléatoires sont faits pour toi !

Évidemment, sur PF tu peux créer des scénarios en respectant les règles et le modèle donnés dans ce sujet - n'oublie pas de recenser ton scénario une fois celui-ci terminé. Dernière petite chose, n'hésite pas non plus à aller vérifier régulièrement la partie invités du forum ; il se peut que tu trouves dans les "chercheurs de liens" quelqu'un à même de te suivre dans une de tes idées - la banque de liens peut aussi t'aider, et est là pour ça. Enfin, n'oublions pas que toutes ces petites "obligations" ne doivent pas t'empêcher de rp et t'amuser, le flood et les jeux te sont grands ouverts, rejoins-nous ! Et si tu veux que PF vive le plus longtemps possible, n'hésite pas à montrer ton soutien pour le forum en votant sur les topsites ou en donnant ton avis dans les fiches pub. Qui plus est, si tu as été fan de l'accueil qui t'a été réservé à ton arrivée sur le forum, pense aux suivants, et viens dire bienvenue aux nouveaux aussi souvent que tu peux, c'est toujours plaisant ! (sinon, pas de tarte à la mélasse + citrouille pour toi)

ON T'AIME PETIT MEMBRE.  :bril:  :puppy:  :fall:  :bigkiss:
et tout le monde te fait une petite danse

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(Alecto) Broken soul.

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