PAYS : Auvergne (faut prendre en compte que c'est un coin perdu !), France. FRÉQUENCE DE CONNEXION : 5/7j. VOTRE AVIS SUR PF : Il est beau, clair, c'est cool. COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : Darius en a parlé, j'ai résisté... Deux jours, puis j'ai vu de la lumière et je suis venue. PERSONNAGE : Inventé. CÉLÉBRITÉ : James d'Arcy. CRÉDITS : Cedrick & Tumblr. VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : Pas pour le moment... UN DERNIER MOT ? : Squibs rulz ! 8D

1960 - Help, I've hurt myself again today. And the worst part is there's no one else to blame...


Dernier garçon né de la famille, les comportements humains auraient voulusqu'il soit le préféré. Oh, bien sûr, il l'a été. Onze années à sourire à la vie, à croire que tout vous est déjà acquis. Et puis rien. Il avait désespérément attendu cette lettre. Il rêvait d'elle. Il restait éveillé la nuit pour être sûr de ne pas rater un hypothétique hibou. Il avait cru tellement fort. Il avait fait le même vœu à chaque fois qu'une étoile filante avait été captée par son regard. Il avait même fait des choses plus idiotes. Si je retiens mon souffle deux minutes, elle arrivera cette lettre. Si je ne pleure pas en m'enfonçant ce couteau dans la main, elle viendra cette lettre. Si je saute du deuxième étage et que je survis, elle sera là. Et papa et maman m'aimeront à nouveau. Il n'hésita pas, il se disait que la magie lui donnerait au moins une chance, ou alors, ça ne valait pas le coup d'exister. Son frère aîné le sauva in extremis grâce à la magie. Caïn ne lui pardonna jamais vraiment de l'avoir sauvé.




1960 - 1964 -Unfold me. I am small...


Dès lors que l'inaptitude à la magie de Caïn avait été diagnostiquée avec certitude, tous les espoirs le concernant s'évanouir. C'était un peu comme mourir aux yeux de ses parents. Sauf qu'il était là pour constater le mal qu'il faisait involontairement autour de lui. L'adolescence de Caïn ne fut qu'amertume, regret et culpabilité. C'était idiot, il n'y était pour rien, mais il n'avait de cesse de se dire que peut-être, il n'avait pas agi correctement, que la magie ne l'avait pas choisi parce qu'il n'était pas digne d'elle.

Il fut envoyé dans une école moldue londonienne prestigieuse. Par dépit, ou par besoin de prouver sa propre valeur, il brilla dans ses études. Pourtant, toutes ces connaissances lui paraissaient tellement inutiles. Si seulement tous ses amis avaient pu savoir... Répondre aux questions par des mensonges était aussi une obligation. Il ne pouvait pas dire que ses parents étaient d'importantes personnalités du monde magique. Le monde magique, pour ces adolescents-là, c'était des histoires pour les gamins. Quoi qu'il fasse, il n'était jamais à sa place. Il ne se voyait pas devenir un brillant moldu. Tout cela n'avait pas de sens pour lui. Peut-être pour cela qu'il n'arrivait pas vraiment à s'intégrer au delà des apparences...




Juin 1964 - I'm needy. Warm me up. An breathe me...


Letha. Ce prénom, il le connaissait depuis des années. Dès leur enfance, leurs deux familles avaient misé sur leur union. Dans un premier temps du moins, avant que Caïn ne soit vu comme un handicapé, un parti indigne et malade. Mais après tout, il avait été le garçon qu'on avait favorisé pour cette union, mais ses frères pouvaient tout aussi bien faire l'affaire ? Lui, était tout simplement disqualifié. Du moins, sur le papier. Caïn avait continué à la voir, leurs manoirs respectifs n'étant pas si éloignés, et surtout les familles liées.

Leurs parents n'ont pas compris qu'on ne défaisait pas les sentiments comme des alliances diplomatiques. Caïn ne cessa pas d'admirer Letha. Elle était belle, elle était ce qu'il n'était pas, elle avait la magie avec elle. Il attendait chaque été avec impatience, comme une bouffée d'air frais dans sa vie de mensonge. Il pouvait vivre parmi des sorciers. Il pouvait être lui. Sans être complètement comme eux. Il suffisait qu'ils décident d'une partie de Quidditch pour qu'il s'en rappelle. Mais elle était là. Sans doute n'avaient-ils pas conscience de leur péché quand leurs corps battaient à l'unisson. Le rêve se figea l'année de ses quinze ans.




Décembre 1964 - Yeah I think that I might break, I've lost myself again and I feel unsafe.


« Tu n'as pas à négocier. »

Le ton de son père était sans appel. Caïn lisait la déception dans son regard depuis des années, mais là, c'était différent. Le mépris et le dégoût s'étaient installés dans ses yeux. Même sa mère le regardait avec sévérité. Il n'arrivait pas à comprendre ce changement d'attitude. Il se sentait trahi sans savoir pourquoi.

« Vous n'avez pas le droit ! J'ai le droit de venir ici ! Je suis votre fils ! Regardez-moi... »

Sa voix s'était brisée. Il savait sans doute inconsciemment qu'il ne les ferait jamais changer d'avis. La détresse, l'incompréhension, la rage. Ses mains détruisirent tout ce qu'il était possible de détruire dans ce salon trop propre et trop parfait. La porcelaine qui explose au sol, le regard froid de ses parents, comme s'ils observaient un insecte insignifiant. Un sort pour que tout redeviennent comme avant. L'adolescent qui s'écroule, à genoux devant eux. Si seulement il avait pu mourir. Tout aurait été plus simple.

« Laissez-moi au moins voir Letha une dernière fois. »murmura-t-il dans un souffle.

Sa mère prit finalement la parole, presque plus glaciale que son père.

« Ne crois-tu pas que tu as assez déshonoré notre nom ? Pour qui te prends-tu ? Tu ne mérites même pas de lui adresser la parole. Alors comment as-tu pu songé que tu méritais ses sentiments ? Nous avions tort de te faire confiance. Sais-tu que chaque jour qui passe, je regrette que tu ne sois pas mort avant même de naître. Tu n'es pas un sorcier. Tu es une erreur. »

Les mots tombèrent comme des couperets. Qu'importe ce que tu fais, tu ne changeras jamais ce que tu es. Il fut convenu que Caïn ne quitte plus la Tunisie jusqu'à sa majorité. Une façon de l'isoler. De faire oublier cette tâche dans la famille parfaite. De cet exil, Caïn n'en garda qu'une plaie béante.




Septembre 1969 - You did not break me, I'm still fighting for peace.


Les Indes. C'était probablement le pays dans lequel il se sentait le mieux depuis son départ de Paris. Ici, il avait la sensation d'être utile. De pouvoir faire quelque chose, et ce, malgré son « handicap ». Car dans ce pays, même la médecin moldue permettait chaque jour de sauver des vies. Il poursuivait ce but avec un acharnement presque maladif. Peut-être pour calmer la culpabilité qui le rongeait. C'était sans doute aussi parce que Letha lui avait finalement envoyé une lettre qu'il n'avait pas hésité à partir encore plus loin.

Il lui en voulait. A elle, la seule qu'il ait aimé jusqu'alors. Pourquoi ne s'était-elle pas plus battue ? Pourquoi n'avait-elle pas agi ? Pourquoi ne lui avait-elle rien dit ? Pourquoi n'avait-il pas eu ne serait-ce qu'un chance de connaître sa fille ? La réponse était simple : parce qu'il n'était pas digne de cela. Parce que l'injustice de son rang allait jusqu'à le priver de ses droits sur son enfant ?

« Encore à ruminer ? »lança la voix moqueuse à l'autre bout de la pièce.

Il tourna la tête, avec un fin sourire. Eden. Un homme qui portait parfaitement bien ce prénom importable. Lui aussi infirmier. L'un des rares moldus avec lequel Caïn se sentait bien. Le seul qui réussisse aussi à le calmer quand il n'arrivait pas à sauver une vie. Ce fut presque logiquement que cet homme devint son paradis. Tout était dans son prénom. Finalement, peut-être que Caïn avait trouvé quelqu'un pour le rattacher au monde moldu, pour lui faire oublier la magie. Et puis, il devait avouer que vivre avec cet homme à ses côtés, parfois, lui semblait plus magique que la magie elle-même.




Mai 1974 - But your blade it might be too sharp, I'm like a rubber band until you pull too hard


Cela faisait plusieurs nuits qu'il ne dormait plus. Ou presque plus. Sa main enserrait celle d'Eden. Toute la discrétion et la pudeur dont ils avaient pu faire preuve volait en éclat. Il se foutait bien du regard des autres à présent. Il n'espérait qu'une chose, c'était que le traitement fonctionne enfin, mais l'état de l'homme ne cessait d'empirer. Paludisme. Ils savaient tous les deux que cela pouvait être mortel. Ils sentaient tous les deux que cela serait mortel.

Il était tôt quand on appela Caïn. Pour un cas apparemment grave à l'autre bout du village, une femme qui avait des difficultés à accoucher. Et pourtant, l'infirmier, faisant ici plus office de médecin, ne voulait pas bouger. Il ne voulait pas laisser cet homme. Toutes les vies ne se valent pas, c'est un leurre qu'on essaie de s'inculquer.

« Vas-y. J'ai pas besoin de toi pour mourir. »murmura le malade avec un sourire moqueur caractéristique.

Il ne put que se résoudre à suivre les volontés de cet homme qui comptait tant. Il mit de longues minutes pour effectuer une césarienne sur la femme en question. L'enfant et la mère furent sauvée. Et quand le père tint l'enfant dans ses bras, il demanda au médecin comment ils devaient appeler cet enfant. « Eden » fut le seul mot qui passa ses lèvres. Quand il revint dans le dispensaire, le lien qui le faisait rester parmi les moldus s'était rompu. Caïn quitta les Indes peu de temps après, revenant dans la grisaille londonienne comme on rentre au pays à l'heure de la reddition.



Mai 1975 - >But you won't see me fall apart, 'Cause I've got an elastic heart.
Un an que Caïn était revenu des Indes. Il n'avait pas repris contact avec sa famille, mais son frère aîné, Abdel avait fini par le retrouver. C'était probablement grâce à son appui qu'il avait obtenu un poste minable au Ministère de la Magie. En un sens, il lui en était reconnaissant, mais se retrouver à nouveau dépendant avait un goût amer après toutes ces années à tenter d'exister loin de tous les Shafiq. Il avait échoué. C'était comme une vieille rengaine. Et puis, finalement, Caïn avait perdu une bataille pour retourner dans un pays en guerre. Et dans un conflit où quoi qu'il fasse, il se retrouvait pointé du doigt. C'était fâcheux. Mais après ce qu'il avait vu et vécu, il était sans doute plus à même de le supporter. Il préférait risquer sa vie que de perdre encore injustement des proches. Parce que la médecine magique aurait pu sauver Eden, mais un moldu n'était pas digne de cet intérêt, de cette bénédiction. Finalement, plutôt que de voir l'injustice, il préférait vivre en son sein.

Depuis ? Les choses n'ont jamais vraiment changé. Caïn a accepté de n'être qu'un étranger toléré dans un univers trop bien pour lui. L'espoir, il l'avait perdu avant de revenir, alors au final, ces guerres de pouvoir, quel qu'en soit l'issue n'auront d'influence que sur sa vie seule, et sa vie elle-même importe finalement peu, non ?

bienvenue sur pf ; les no magic t'accueillent
Well, on dirait bien que certains ne sont pas forcément contents de t'avoir ! Aurais-tu des plus beaux cheveux que Rogue et Hagrid réunis ? Peu importe, même s'ils font la tronche, te voilà validé(e) : il a quand même pas, eu de chance ce pauvre caïn xD Vivement qu'on puisse faire des retrouvailles avec future letha . Ne t'en fais pas, Slughorn t'aime déjà et te filera une petite fiole de Felix Felicis pour le coup ! Mais avant ça, n'oublie pas de faire l'essentiel du nécessaire de survie pfien afin de ne pas te faire avaler par le filet du diable du professeur Chourave, t'sé.  

Première question que tu dois te poser : est-ce que ce merveilleux staff a bien recensé mon avatar ?, pour cela, n'oublie pas d'aller vérifier le bottin des avatars. Car attention, cela risque de devenir compliqué si jamais une autre personne s'inscrit en tentant l'avatar que tu as déjà pris - et toutes tyranniques que nous sommes, nous avons jugé que ce serait de ta faute, et pis c'est tout. Une fois ceci fait, la base de la base mise en place, il te faudra ensuite aller remplir ton profil : pas seulement les parties "obligatoires" de celui-ci, ni uniquement ce qui t'inspire, mais ton profil en entier car il rassemble les principales informations sur ton personnage, celles qui serviraient à n'importe qui voulant s'intéresser à ton personnage/te proposer un lien, voire un rp. Le profil n'est pas là pour faire joli, mais donner des informations sur ton  personnage, ton activité aux autres, ne le sous-estimes donc pas ! Le dragon aux dents acérées de PF aimerait signaler que "voir avatar" ou "bazzart" ne sont pas des crédits d'avatar, merci de remplir cette partie de votre profil avec précautions.

En étant validé(e) sur le forum, tu gagnes le droit d'aller dans les parties IN RP très importantes et qui te mèneront donc au délicieux chemin du rpg. La première étape que tout le monde aime pour se faire des amis, c'est ouvrir une fiche de liens : si tu es nul en codage (ou que tu as la flemme), PF te garantit même un modèle facultatif pour t'aider. La fiche de liens c'est bien, mais ce n'est pas tout, pense à aller faire un tour dans les registres du forum : recenser le statut de sang et la maison (actuelle ou ancienne) de ton personnage, lui trouver une maison, un emploi et même resencer son patronus et ses capacités spéciales - car oui, tout ceci est important afin que personne ne chevauche personne et afin de nous permettre de nous assurer un certain équilibre sur le forum. Prends bien soin de t'assurer aussi du fonctionnement de dons de points mis en place afin de rendre PF plus interactif - et si jamais tu cherches un rp les rp's aléatoires sont faits pour toi !

Évidemment, sur PF tu peux créer des scénarios en respectant les règles et le modèle donnés dans ce sujet - n'oublie pas de recenser ton scénario une fois celui-ci terminé. Dernière petite chose, n'hésite pas non plus à aller vérifier régulièrement la partie invités du forum ; il se peut que tu trouves dans les "chercheurs de liens" quelqu'un à même de te suivre dans une de tes idées - la banque de liens peut aussi t'aider, et est là pour ça. Enfin, n'oublions pas que toutes ces petites "obligations" ne doivent pas t'empêcher de rp et t'amuser, le flood et les jeux te sont grands ouverts, rejoins-nous ! Et si tu veux que PF vive le plus longtemps possible, n'hésite pas à montrer ton soutien pour le forum en votant sur les topsites ou en donnant ton avis dans les fiches pub. Qui plus est, si tu as été fan de l'accueil qui t'a été réservé à ton arrivée sur le forum, pense aux suivants, et viens dire bienvenue aux nouveaux aussi souvent que tu peux, c'est toujours plaisant ! (sinon, pas de tarte à la mélasse + citrouille pour toi)

ON T'AIME PETIT MEMBRE.        
et tout le monde te fait une petite danse