nothing left to say≈ 001. « Molly Weasley ? C’est une main de fer dans un gant de velours.» Comment pourrait-il en être autrement pour une jeune femme qui doit s’occuper de sept petits et d’un mari qui peut souvent être considéré comme un huitième gamin ? Molly ne doit jamais flancher. Elle porte sur ses frêles épaules le bonheur de toute sa marmaille, et pour eux, elle soulèverait des montagnes. Néanmoins, elle n’en est pas moins une mère attentive et attachée à accorder un temps pour chacun. Si elle a décidé de faire autant d’enfants, ce n’est pas pour les élever comme un groupe, une équipe. Certes, elle veut que sa famille ne fasse qu’un, mais elle souhaite que chacun de de ses petits ait sa propre personnalité, son caractère et qu’il puisse s’épanouir comme un être unique. Même pour Georges et Fred qui ont une fâcheuse tendance à interchanger leur personnalité pour rendre leur mère complètement chèvre. ≈ 002. C’est grâce à son talent dans les sortilèges ménagers que la jeune Molly Weasley ne se laisse pas déborder dans son propre foyer. Elle n’en pouvait plus de voir les chemises de son mari froissé ? Un finite plissorum, et son très cher Arthur peut aller travailler au Ministère sans avoir honte de sa tenue. Elle a appris tous ces sortilèges pour tenir sa maison dans le droit chemin au fur et à mesure de ses sept grossesses. À chaque nouvelle naissance, elle devait redoubler d’ingéniosité pour ne pas flancher sous le travail monstre qui l’attendait dans chaque pièce. Cependant, elle n’hésite pas à demander à ses petits de mettre la main à la patte. Molly n’élève pas ses enfants pour elle-seule (Merlin qu’elle voudrait les garder à jamais à ses côtés) mais bien pour qu’ils puissent se débrouiller seuls, une fois libérés des jupons maternelles. Ne vous fiez pas à ce discours, Molly n’est pas prête à les lâcher d’une semelle. Elle a besoin de les savoir en bonne santé, en sécurité pour pouvoir respirer et s’endormir paisiblement. Nul besoin de vous préciser que par les temps qui courent, ses nuits sont courtes et agitées. ≈ 003.  Si Molly se considère comme une mère avant tout, elle n’oublie pas d’être également une épouse aimante et attentive. Arthur peut vite devenir un individu effacé et calme lorsqu’il se trouve à côté de son épouse. D’un naturel sobre et silencieux, le mari de Molly Weasley a une fâcheuse tendance à ne réagir qu’après plusieurs interpellations de la part de sa femme. Exemple le plus flagrant ? Une fois, le petit Charlie, attiré depuis son plus jeune âge par le feu, avait failli perdre ses sourcils à se coller trop à la cheminée du Terrier. Molly avait dû intervenir pour qu’Arthur écarte leur fils du brasier, lui qui trouvait ça si amusant de voir Charlie réagir aux sortilèges qu’il lançait aux flammes pour qu’elles changent de couleurs et de formes. Ah ces hommes ! Néanmoins, Molly aime Arthur d’un amour profond et sans failles. Ils forment tous les deux un tandem, que rien ne pourrait briser. Il peut s’appuyer sur elle en cas de doute et de fatigue. Elle peut compter sur lui pour l’apaiser et la rassurer en toute circonstance. ≈ 004. Dans ses jeunes années, Molly adorait se rendre aux matchs de Quidditch à Poudlard, et lors des grands matchs officiels. Elle aimait cette ambiance un peu folle, et de cohésion entre tous les sorciers. Pour Molly, le sport est un vecteur primordial pour unir la communauté magique, pour abattre les murs qui s’élèvent entre les purs et impurs. C’est pour cette raison qu’elle a toujours voulu que ses enfants appartiennent à l’équipe de Quidditch de leur future maison à Poudlard. Bill semble malheureusement plus intéressé par l’effet qu’il fait aux filles lorsqu’il enfourche un balai, plutôt que par le jeu en lui-même.  ≈ 005. Molly Weasley déteste la Gazette du Sorcier. Lorsque leur hiboux Errol se plaque la face contre la fenêtre de la cuisine pour apporter le courrier, Molly prie pour que la Gazette ait fait Gringottsroute pendant la nuit. Malheureusement, Arthur prend un malin plaisir à lire tous les articles un par un, ligne par ligne juste devant le nez de son épouse. Il s’attarde même à lui en faire un résumé, et aussi pour son plus grand malheur, à lui en lire des extraits. Des extraits bien choisis évidemment, ceux de cette infâme Rita Skeeter. Ah que Molly abhorrait cette femme ! Elles étaient si différentes, que leurs différends étaient alors aujourd’hui encore irréconciliables. Molly n’avait jamais pardonné à cette grande blonde élancée d’avoir colporté sur Arthur et elle les plus affreuses rumeurs lorsqu’ils étaient encore à Poudlard. Un jour, ils étaient cousins et le jour d’après, ils étaient frère et sœur. Molly ne pouvait pardonner la méchanceté gratuite. Et depuis ce jour, elle se sert des articles de Rita Skeeter pour récupérer les crottes qu’Errol laisse sur le bord de la fenêtre. Ils ne valent pas mieux que ça ces fichus articles !