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 ours is the fury ≈ narcissa & andromeda

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Andromeda Tonks
Andromeda Tonks
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MessageSujet: ours is the fury ≈ narcissa & andromeda   ours is the fury ≈ narcissa & andromeda Icon_minitimeSam 21 Fév - 23:19



L’insomnie s’était installée, insidieuse, dans les nuits d’Andromeda. Après les premiers cauchemars, elle avait refusé de retourner se coucher, et depuis elle restait assise dans l’obscurité de son salon, frissonnante sous les doigts du froid qui la gelait jusqu’aux os et que toutes les couvertures du monde ne pourrait effacer. Si droite dans son fauteuil qu’elle en avait mal au dos, mais elle refusait de se détendre, d’accepter l’épuisement qui tirait sur ses muscles. Elle avait repoussé Ted, elle lui en avait voulu qu’il lui demande de rester avec lui, et elle lui en avait ensuite voulu de pouvoir dormir tandis qu’elle perdait le sommeil. Mais elle ne voulait pas dormir. Dormir, c’était perdre du temps, c’était accepter la défaite, c’était se livrer pieds et poings liés à ses pires terreurs. Elle ne dormirait pas, elle ne dormirait plus. Elle n’en était plus capable. Elle se sentait tour à tour comme une petite fille terrorisée et impuissante, puis comme une ancêtre qui a vu défiler trop d’horreurs devant ses yeux, elle ne savait plus où elle en était. Andromeda n’aurait pas cru que sa situation puisse paraître encore plus terrible, mais avec le coucher du soleil et l’arrivée des ombres, l’abattement qui la touchait semblait l’avoir fait plonger encore plus profondément dans l’horreur. Dans le noir, elle revoyait avec encore plus de netteté la silhouette de sa fille, couchée sur son lit d’hôpital, pâle et immobile. Dans le noir, il ne se passait pas une seconde sans qu’elle imagine qu’elle finirait par mourir ainsi, endormie, et qu’elle ne la verrait plus jamais en vie. Dans le noir elle suffoquait, terrassée par la douleur. Dans le noir elle voulait mourir à son tour, couverte par la honte de n’avoir rien pu faire pour sauver la vie de sa fille. Et pourtant elle avait tout tenté. Elle avait relu absolument tous les livres qu’elle possédait sur la médecine magique, elle avait testé chacun des charmes, enchantements et potions qui semblaient appropriés à la mystérieuse maladie. Elle avait passé des jours et des nuits à veiller, à retourner le problème dans tous les sens, à multiplier les réunions avec ses collègues Médicomages pour mettre leurs connaissances en commun. Mais ce qui avait échoué avec la fille de la Ministre avait échoué avec sa propre fille. Chaque jour la peau de Nymphadora semblait plus blanche, plus froide. Chaque jour éloignait Andromeda de l’espoir qu’elle puisse la réanimer. Et il n’y avait rien qu’elle puisse faire, parce qu’elle avait déjà tout essayé … Ou presque tout. Il y avait encore une seule chose qu’elle n’avait pas fait. Elle ne savait pas encore trop pourquoi elle s’était retenue jusque là. Ca ne pouvait pas être la peur, elle ne ressentait plus de peur pour quoi que ce soit en dehors de la mort de Nymphadora. A moins que ce soit uniquement la peur d’avoir eu tord ... Elle ne voulait pas que cette dernière solution soit un échec. Elle ne voulait surtout pas reconnaître qu’elle s’était leurrée. Mais elle ne voulait plus se cacher derrière cette excuse minable. Aujourd’hui, elle allait faire face à ce qu’elle savait être la solution.

Le soleil se levait à peine quand elle se drapa de sa cape. Ted n’était même pas encore levé, à l’étage, et elle ne lui laissa pas de mot. Elle s’éloignait de lui et elle en avait bien conscience, mais elle ne parvenait pas à penser à quoi que ce soit d’autre qu’à Nymphadora. Elle n’était pas d’humeur à épargner les sentiments de Ted. Quand elle reviendrait victorieuse pour lui annoncer qu’elle avait fait le nécessaire et que leur fille allait guérir, là elle pourrait lui faire face. Pas avant. Aujourd’hui elle ferait face à quelqu’un de bien différent. Elle transplana dès qu’elle fut dans leur jardin, ses pieds trempés par la rosée matinale, et elle réapparut devant la porte d’un manoir imposant. Elle ne s’était pas donné la peine de transplaner à l’extérieur de la propriété, la politesse était bien loin dans ses priorités. Andromeda n’était jamais venue ici auparavant, et en temps normal elle aurait tout observé pour en retenir les moindres détails, assouvissant une curiosité qui la rongeait depuis des années. Mais ce matin, elle ne prêta aucune attention à ce qui l’entourait. Elle n’était pas venue en curieuse. Elle leva le poing et frappa plusieurs coups sur la lourde porte, les entendant résonner de l’autre côté, sans doute dans un hall d’entrée vide et imposant. Le moindre détail était de nature à énerver Andromeda, et le fait que ce manoir soit le signe si ostentatoire de la vieille bourgeoisie sorcière, cela lui mettait les nerfs à vif. Elle détestait tout ce qui s’élevait devant ses yeux. Elle détestait l’idée de ce manoir, et ses habitants avec. Finalement, la porte s’ouvrit timidement, et un elfe de maison apparut. Il n’eut pas le temps de dire un mot qu’Andromeda le repoussait sans ménagement, pour entrer dans le hall – qui était exactement comme elle l’avait imaginé. « Hors de mon chemin, elfe, je dois voir ma sœur. » Elle ne sut pas si c’était l’autorité de sa voix, ou sa ressemblance avec l’autre sœur qui devait sans doute le terroriser plus souvent qu’à son tour, mais l’elfe n’osa pas se dresser entre elle et le couloir. « Narcissa ! » Peut-être que des gens dormaient encore, dans ce manoir. Peut-être que sa sœur elle-même dormait encore. Peut-être que son fils dormait encore. Mais cela n’empêcha aucunement Andromeda de hurler le prénom de Narcissa à travers le hall. Ca faisait quoi ? Dix ans qu’elles ne s’étaient pas réellement vues ? Pour des retrouvailles, il fallait jouer sur l’effet de surprise. Si elle n’obtenait pas de réponse, Andromeda était prête à aller hurler dans chaque pièce de cette affreuse baraque jusqu’à ce qu’elle trouve sa sœur. Ou jusqu’à ce qu’elle trouve quelqu’un sur qui faire suffisamment de pression pour faire venir sa sœur. Un enfant, par exemple. « Narcissa ! » Il fallait avouer que hurler de cette façon lui faisait un bien fou. Elle allait peut-être rester ici un moment avant de commencer son exploration, juste pour le plaisir d’entendre sa voix résonner autour d’elle.
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